Biographie

Collection "Icônes"

Le lien entre des icônes religieuses et ces trois chanteurs de rap ?

Aucun penserez-vous.

Et pourtant, quand dans notre société le chef spirituel n’est plus un leader, quand les modèles à suivre sont passé des intellectuels, des politiques aux influenceurs, le rap continue de son côté à transmettre une parole spirituelle.

Dc Dre est un exemple de réussite alors que sa jeunesse l’aurait poussé vers les milieux de la délinquance.

Notorius Big a cherché à réconcilier deux groupes de musiciens qui s’opposaient violemment, parce que juste géographiquement, violence allant jusqu’à  la mort de certains d’entre eux. Et il en est mort.

Kendrick Lamar, premier artiste Rap à recevoir le prix Pulitzer, relate à travers ses albums sa difficulté à croire en Dieu au milieu des injustices liées à la violence sociale de sa ville natale. Il écrit : - I hope I hear a Cry out from heaven so loud it can water down a demon (j'espère entendre un cri venant du paradis tellement fort qu'il pourrait apaiser un démon)-. Il ira jusqu’à apparaitre dans un clip vêtu d’une robe liturgique où il prône l’humilité.

Bien évidemment le Rap véhicule aussi des appels à la violence, l’infériorité des femmes devenues objets sexuels, l’attrait de l’argent comme seul objectif valable, l’homophobie même, mais j’aime à croire que pour certains l’objectif de leurs paroles est de rendre les hommes meilleurs dans leur accomplissement personnel, tendre vers une plus grande humanité, voire une spiritualité constructive.

C’est pourquoi j’ai choisi d’auréoler ces trois artistes pour l’exemple qu’ils donnent aux jeunes, et la réflexion morale qu’ils provoquent chez nous.

 

Collection "Abstrait"

Pourquoi Damien Hirst peint depuis plus de trente ans des pois de couleurs, ou « spots painting », au point de devoir se faire assister par une équipe de nombreux collaborateurs en vue de les exposer dans le monde entier ?

Pourquoi l’artiste japonaise Yayoi Kusama en a fait un motif de prédilection ?

Parce que le rond devient une véritable obsession, et cette dernière en proie à des névroses, internée depuis, en a fait sa thérapie.

Et il est vrai que dessiner des ronds procure un véritable plaisir. On est proche de l’art qui apaise.

Quand enfin se mêlent les couleurs, les matières, les mélanges des peintures, le hasard du séchage, la recherche d’harmonie enfin…..chaque toile apporte sa dose non négligeable de satisfaction.

Ensuite se pose la question de la perfection des figures géométriques, un rond parfait, une ligne bien droite.

Yellena James, artiste bosniaque très inspirante, qui a une technique de peinture extrêmement précise, privilégie aujourd’hui la création numérique, car, comme elle dit elle-même, si elle fait une erreur, elle peut la rectifier aisément.

Loin de produire des œuvres d’une telle beauté, je m’amuse de cette imperfection qui est la mienne car ce rond inégal ou ce trait qui ne suit pas une trajectoire rigide n’est que le résultat de mon humeur du moment et c’est finalement ce que je recherche au milieu de l’esthétisme policé qui nous entoure continuellement.

Bali

  • Nationalité : Française
  • Pays : France (VERT LE PETIT)
  • Naissance : 14/02/1970
  • Spécialités : Peinture, Techniques mixtes
Contacter